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  • admin3600 16 h 08 min le 31 May 2017 Permaliens  

    J’aime Milan 

    Ma boîte nous pousse deux fois par an à suivre deux fois par an à des incentives, mais pour être honnête, le plus souvent, c’est pour moi beaucoup d’argent perdu. Mais exceptionnellement, il arrive que je tombe sur un incentive d’exception. Et la semaine dernière, c’est un de ceux-là que j’ai eu l’occasion de suivre il y a quelques jours à Milan. Je pense que l’objectif était à l’évidence de nous extraire de nos vieilles habitudes. On a senti le truc venir dès les premières minutes. Quand nous avons rejoint la salle privatisée pour l’occasion, nous avons commencé à nous installer côté spectateurs. Mais on nous a alors inviter à rejoindre les planches, où nous avons travaillé toute la journée. C’est quand même beaucoupmieux que d’écouter un plaidoyer lénifiant expliquant qu’il faut être acteur plutôt que spectateur. Dans la même veine, on nous a proposé de nous réunir par équipe opérationnelle. D’habitude, on nous invite à gamberger sur un sujetrelativement classique. Mais pas cette fois. Nous avons tous été confrontés à un sujet un peu plus complexe à débattre : « Quelles actions particulières telle autre équipe devrait-elle adopter afin de participer au perfectionnement de ses résultats ? ». Je vous laisse imaginer le malaise qu’il y a pu y avoir à la lecture du sujet, quand on a compris qu’on allait devoir cafarder les problèmes des collègues. Et passée la première surprise, les gens n’ont pas hésité à charger la mule. Et quand la présentation des points à travailler pour chaque service, il y a eu certains qui ont dû faire un effort pour garder bonne figure. Pour certaines équipes, les listes d’actions à mettre en place étaient interminables ! Et histoire d’enfoncer le clou, chaque équipe a dû promettre qu’elle allait adopter une partie des actions suggérées. Si cette méthode nous a un peu ébranlé, mais elle a résolu pas mal de dysfonctionnements. J’ai beaucoup apprécié l’approche pragmatique de cet incentive, et je remarque déjà des changements dans la manière de travailler de certaines équipes. Je vous invite à jeter un oeil au site de l’agence qui a géré l’événement, si vous voulez en savoir plus. A lire sur le site de cette expérience incentive à Milan.

     
  • admin3600 17 h 09 min le 9 May 2017 Permaliens  

    Les valeurs du milieu 

    Les valeurs varient d’une communauté à une autre et d’une partie prenante à une autre, entre autres en fonction du style de vie des habitants et de l’environnement. Elles peuvent aussi fluctuer en importance dans le temps selon les circonstances. Par exemple, les habitants d’une communauté établie dans une région et dont la prospérité dépend d’une ou de plusieurs industries du domaine des ressources naturelles pourraient accorder une valeur plus importante à ce type de développement économique que les habitants d’une communauté métropolitaine dont la survie ne semble pas en dépendre. Cette valeur pourra même augmenter en période de crise économique. Par opposition, une communauté satellite d’une zone urbaine, où bon nombres de citoyens sont venus s’établir afin de vivre à l’écart de l’achalandage de la ville, pourrait valoriser le maintien d’un milieu non industrialisé davantage que les bénéfices économiques du développement. Dans cette même communauté, les élus pourraient accorder une valeur plus élevée au développement économique de la région que ne le font leurs concitoyens, de par leurs responsabilités et leur connaissance de la situation financière. Dans plusieurs cas, les parties prenantes accorderont plus de valeur aux éléments, positifs ou négatifs, qui les influencent directement dans leur quotidien, par rapport aux considérations plus globales dont l’impact local est moins évident. Il s’agit de l’origine du phénomène «Pas dans ma cour». Par exemple, les citoyens d’une communauté pourraient accorder une plus grande importance à la protection de certains paysages locaux, ou encore au maintien d’une industrie qui assure la prospérité locale, qu’à la réduction des gaz à effet de serre.

     
  • admin3600 16 h 23 min le 9 May 2017 Permaliens  

    A Londres en hélico 

    Nous sommes tant accoutumé à ce monde que nous n’y prêtons plus vraiment attention. Au quotidien, il n’est finalement qu’un espace vide entre les destinations que sont la maison, le boulot, le collège, et le chalet de vacances… Mais je pense que par moment il est bon de s’arrêter pour redécouvrir sa majesté. Et c’est exactement ce que j’ai fait avant-hier, avec un baptême de l’air en hélico à Londres. Dans le pas John Keating, je me suis élevé pour découvrir notre belle planète sous un nouvel angle. De mon perchoir hélicoïdal, j’ai pu admirer de superbes paysages. Mais le vol a au final été bien plus que cela. Son intérêt était dans le fait de percevoir à quel point notre monde est microscopique. Quand on est au sol, immergé dans sa vie, on peut avoir l’impression que l’humanité représente tout, et que nous sommes important. Mais il suffit de prendre un peu de hauteur pour prendre beaucoup de recul.
    Un vol en hélico est assez inhabituel. L’engin est à des années-lumière du « j’accélère et je décolle » d’un avion : le départ se fait donc placidement. Pour autant, une fois là-haut, les sensations sont plus fortes qu’à bord d’un avion : il penche vers l’avant pour avancer, l’on ressent de manière physique chaque mouvement de l’engin. Ceci dit, rien de désagréable ni de vraiment inquiétant : c’est juste insolite, les premières minutes. A quelques centaines de mètres d’altitude, la ville se réduit à une simple tache sur le tissu de la terre. J’ai pris conscience que toutes ces choses qui façonnent notre quotidien ne sont en réalité que de simples grains de poussière dans l’immensité du monde. Et que nous vivons l’espace d’un court instant au regard de l’univers. C’est une vérité que je savais déjà, au fond, mais il n’y a aucun rapport entre le fait de savoir cela et le fait de le ressentir. La science ne cesse de révéler que l’homme n’est pas au centre de l’univers. Mais au quotidien, nous gardons la certitude d’être au centre de tout. C’est une sacrée expérience que de quitter son nombril des yeux et de prendre conscience que le monde est grand. Si l’occasion se présente un jour, je vous recommande fortement d’effectuer ce vol en hélico, pas tant pour la vue. Plutôt pour ce sentiment d’immense petitesse qu’on ressent à la vue de l’immensité du monde. Pour ceux qui veulent tenter l’expérience, voici le lien vers mon baptême. A lire sur le site de cette expérience de baptême en hélicoptère à Londres.

    helicoptere4

     
  • admin3600 8 h 09 min le 1 April 2017 Permaliens  

    La Californie menacée par une terrible catastrophe 

    Les océanologues craignent un puissant séisme susceptible de détruire les régions les plus peuplées de l’État de Californie.  Après une analyse de l’état du fond marin dans cette zone, les océanologues américains redoutent un puissant séisme souterrain dans les alentours de Los Angeles et de San Diego.  A l’heure actuelle, la probabilité d’une fracture totale de la croûte dans cette région est de 30-40%. Cependant, indiquent les chercheurs, même de faibles impulsions de 5 ou 6 sur l’échelle de Richter pourraient entraîner de graves conséquences pour la Californie. Les prémisses de la catastrophe résident dans la fracture de San Andreas, cette ligne de 1 300 km où se heurtent les plaques tectoniques pacifique et nord-américaine. Il y a 15 millions d’années, leur rencontre avait provoqué la fracture de la croûte terrestre sur le territoire des États de l’Idaho, de l’Oregon et du Nevada, après quoi ils ont été inondés de lave.  Les sismologues, les océanologues et d’autres experts suivent donc attentivement l’état de cette zone spécifique. Auparavant, les chercheurs pensaient que la fracture de San Andreas représentait la principale menace pour toute l’humanité, mais les dernières études indiquent que ce n’est pas le cas: la population de la planète n’a pas à s’inquiéter mais la Californie est effectivement en danger.  Selon les chercheurs du Service géologique des USA de Menlo Park, quatre fractures se trouvent près des côtes sud de la Californie, qui se superposent et s’étendent sur environ 100 km le long du littoral. La rupture de la structure de l’une d’elles provoquerait des changements dans les autres, ce qui engendrerait un puissant séisme d’une puissance d’au moins 7 sur l’échelle de Richter. Qui plus est, les deux zones les plus tendues de cette fracture se trouvent dans une région où de puissants séismes ont déjà eu lieu. Les conséquences du tremblement de terre prédit affecteront les régions les plus peuplées de la Californie où passe la fracture de la croûte. La catastrophe pourrait se produire même en cas de légère augmentation de la pression — entre 10 et 20 bars, au niveau de l’une des fractures.    Les océanologues craignent un puissant séisme susceptible de détruire les régions les plus peuplées de l’État de Californie.  Après une analyse de l’état du fond marin dans cette zone, les océanologues américains redoutent un puissant séisme souterrain dans les alentours de Los Angeles et de San Diego.  A l’heure actuelle, la probabilité d’une fracture totale de la croûte dans cette région est de 30-40%. Cependant, indiquent les chercheurs, même de faibles impulsions de 5 ou 6 sur l’échelle de Richter pourraient entraîner de graves conséquences pour la Californie. Les prémisses de la catastrophe résident dans la fracture de San Andreas, cette ligne de 1 300 km où se heurtent les plaques tectoniques pacifique et nord-américaine. Il y a 15 millions d’années, leur rencontre avait provoqué la fracture de la croûte terrestre sur le territoire des États de l’Idaho, de l’Oregon et du Nevada, après quoi ils ont été inondés de lave.  Les sismologues, les océanologues et d’autres experts suivent donc attentivement l’état de cette zone spécifique. Auparavant, les chercheurs pensaient que la fracture de San Andreas représentait la principale menace pour toute l’humanité, mais les dernières études indiquent que ce n’est pas le cas: la population de la planète n’a pas à s’inquiéter mais la Californie est effectivement en danger.  Selon les chercheurs du Service géologique des USA de Menlo Park, quatre fractures se trouvent près des côtes sud de la Californie, qui se superposent et s’étendent sur environ 100 km le long du littoral. La rupture de la structure de l’une d’elles provoquerait des changements dans les autres, ce qui engendrerait un puissant séisme d’une puissance d’au moins 7 sur l’échelle de Richter. Qui plus est, les deux zones les plus tendues de cette fracture se trouvent dans une région où de puissants séismes ont déjà eu lieu. Les conséquences du tremblement de terre prédit affecteront les régions les plus peuplées de la Californie où passe la fracture de la croûte. La catastrophe pourrait se produire même en cas de légère augmentation de la pression — entre 10 et 20 bars, au niveau de l’une des fractures.

     
  • admin3600 16 h 36 min le 3 March 2017 Permaliens  

    Vivre Barcelone 

    C’est fou, quand j’y pense. J’ai visité tellement de pays différents simplement pour en avoir eu un aperçu dans une affiche, lors d’une exposition. Un petit déclic avait suffi. Il s’est parfois écoulé des années avant que ma femme et moi ne découvrions la destination, mais nous avons toujours fini par la faire. Il y a quelques semaines, j’ai ainsi visité Barcelone à l’occasion d’un voyage de groupe : cela faisait presque trois ans que je voulais m’y rendre. Cependant, ce que j’ai découvert avec les années, c’est que ce ne sont pas forcément les endroits les plus souvent cités, les plus mis en avant, qui sont les plus fascinants à voir. Bien au contraire, même. Par exemple, nous avons rencontré certains coins tant de fois au cinéma que les contempler en vrai est souvent une déception. Pour ma part, je connaissais déjà tellement les Rocheuses et la tour Eiffel pour les avoir vues au cinéma et à la télévision, que les voir en vrai ne m’a pas touché autant que je pensais. Bien sûr, les lieux importants valent sans doute la peine qu’on leur réserve une visite, mais ce sont davantage les endroits plus inhabituels qui marquent vraiment, selon moi. Le fait de découvrir un endroit sans s’y être préparé, sans en rien savoir, contribue au charme du voyage. C’est dans ces conditions qu’on découvre véritablement : quand on s’écarte de ce qu’on connaît déjà. Je me souviendrai par exemple toujours de ce jour où, après avoir visité Vindolanda, et aperçu la mystérieuse Écosse de l’autre côté, j’ai fini par réaliser qu’il s’agissait là de la frontière de l’Empire romain. C’est là que la civilisation s’arrêtait : un pas de plus et vous étiez chez les Barbares. Frisson à l’idée de toucher à ce point l’Histoire. D’ailleurs, durant mon dernier voyage, j’ai découvert une nouvelle chose : que, de temps à autre, il y a plus à découvrir chez ceux qui vous accompagnent que dans la destination elle-même. Parce que pour ma part, je pense que mes meilleurs souvenirs de voyage, ce sont les fous rires que nous avons pu avoir au sein du groupe durant les trajets qui nous conduisaient d’un site à l’autre. Tenez, je vous mets le lien vers le site où j’ai trouvé ce voyage à Barcelone, si vous voulez en savoir plus sur cette destination !

    barcelone

     
  • admin3600 11 h 12 min le 17 February 2017 Permaliens  

    La «zone morte» de l’océan Indien 

    Un groupe international de chercheurs a découvert dans l’océan Indien une «zone morte» où l’eau est extrêmement pauvre en oxygène. L’étude a été menée conjointement par les chercheurs de l’Université du Danemark du Sud, de l’Institut Max-Planck de microbiologie marine (Allemagne) et de l’Institut national d’océanographie (Inde). La « zone morte » en question a été découverte dans le golfe du Bengale. Sa superficie est d’environ 60 000 kilomètres carrés et sa profondeur varie entre 100 et 400 mètres. À cet endroit, l’eau contient très peu d’oxygène : selon les estimations des chercheurs, son contenu est 10 000 fois inférieur aux couches d’eau chargées d’air à la surface de l’océan Des zones similaires ont été découvertes plus tôt près des côtes occidentales de l’Amérique du Nord et du Sud, en Namibie et près du littoral occidental de l’Inde en mer Arabique. La zone du golfe du Bengale se distingue par l’absence pratiquement totale de microorganismes capables d’assimiler l’azote. « Le golfe du Bengale est depuis longtemps un mystère. Les méthodes traditionnelles n’ont pas révélé de signes de perte d’azote, ce qui est le cas dans d’autres zones mortes. La haute densité de population sur la côte contribue probablement à la formation d’une zone morte dans le golfe du Bengale. Les engrais pénètrent dans l’eau, la chargeant ainsi en azote », souligne Laura Bristow, directrice de la recherche.

     
  • admin3600 11 h 11 min le 17 February 2017 Permaliens
    Étiquettes : connection, jouet   

    Certains jouets connectés sont des espions 

    À quelques semaines de Noël, les associations de défense de consommateurs européennes et américaines s’inquiètent des jouets connectés, soupçonnés de pouvoir se transformer en « espions ». Certains jouets connectés sont susceptibles de se transformer en « espions », préviennent plusieurs associations de défense de consommateurs européennes et américaines, qui ont décidé de porter l’affaire devant les autorités compétentes. En France, c’est l’association de consommateurs UFC-Que choisir qui a saisi la Commission nationale de l’informatique et des libertés et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Selon une étude de l’organisme indépendant de protection des consommateurs norvégiens (Forbrukkerradet), les jouets connectés « Mon ami Cayla » et « i-Que » ne garantissent pas le respect de la vie privée et la sécurité des données personnelles des enfants. Ces deux jouets, fabriqués par l’entreprise Genesis Toys, basée à Hong Kong, disposent d’un microphone intégré, qui se connecte par Bluetooth à une application mobile, préalablement téléchargée par l’utilisateur sur son téléphone ou sa tablette. L’étude norvégienne montre que toute personne située dans un rayon de 20 à 80 m du jouet peut prendre le contrôle de la poupée et entendre les discussions des enfants. La connexion peut même se faire à travers une fenêtre ou un mur en béton. « Si vous êtes à proximité de la poupée et qu’elle est allumée, il est facile pour un inconnu par exemple de se connecter et de parler au travers de la poupée et d’écouter ce que les gens disent via cette connexion », explique Finn Myrstad, responsable de la section Services numériques au Conseil norvégien des consommateurs. La faute au Bluetooth, qui ne demande aucun code d’accès pour se connecter au jouet. « C’est un problème de sécurité qui a été signalé au fabricant il y a presque deux ans », regrette Finn Myrstad. Mais depuis rien n’a été fait. Le rapport norvégien fait pourtant une recommandation simple au fabricant, une légère modification : exiger un accès « physique » pour la connexion, comme presser un bouton pour valider le jumelage entre appareils. Autre point sensible : les secrets des enfants sont partagés. « Tout ce que l’enfant raconte à sa poupée est transmis à l’entreprise, basée aux États-Unis, Nuance Communications, spécialisée dans la technologie de reconnaissance vocale », déplore l’Association européenne de défense des consommateurs (BEUC), dans un communiqué publié mardi 6 décembre à Bruxelles. Selon Justine Massera, juriste chez UFC-Que choisir, ces données téléchargées de façon cryptées peuvent être utilisées à des fins commerciales pour, par exemple, cibler au mieux les envies des enfants. Or, « la protection des données personnelles des utilisateurs français est prévue par la loi Informatique et Libertés, mais semble avoir été oubliée par les sociétés fabricantes », précise-t-elle. UFC-que choisir demande donc aux parents de rester vigilants et de n’utiliser l’objet connecté qu’en leur présence, ou à défaut de l’éteindre. L’association précise néanmoins que ces jouets ne sont pas un cas isolé et qu’ils « reflètent un problème général de sécurité et de données personnelles des jouets connectés ».

     
  • admin3600 8 h 01 min le 2 December 2016 Permaliens
    Étiquettes : conférence, Daech, EI, NY   

    Conférence de NY sur l’Etat Islamique 

    L’EI fait la une des médias depuis plusieurs années, maintenant, au point qu’on a parfois l’impression qu’elle a toujours fait partie du paysage. Pour autant, rien ne dit que cela durera. J’aurais même tendance à penser le contraire. Il y a peu, j’ai encore participé à un congrès à New York où mes collègues et moi avons débattu de ce sujet, et notamment des récentes attaques (toutes avortées ou déjouées) qui ont été réalisées sur plusieurs continents. J’ai été assez stupéfié, car mes collègues avaient le sentiment que la situation était de pire en pire. Pourtant, à mes yeux, j’aurais plutôt tendance à dire que le pire est clairement derrière nous. Les derniers attentats sont en effet de plus en plus amateurs. Ceux qui passent à l’acte ne sont plus désormais des groupes bien entraînés, capables de mettre sur pied des attaques coordonnées comme celles de Paris. Dorénavant, ce sont plutôt des gens lambdas, pas forcément fûtés, qui désirent commettre un attentat ; des gosses résolument paumés qui souhaitent disparaître et sautent sur la mode terroriste. C’est bien sûr problématique, et j’ai conscience qu’avec ces amateurs en lice, le nombre d’ennemis est démultiplié. Comme il n’est plus impératif de partir au Moyen-Orient et de s’y entraîner pour commettre un attentat, un gosse de 16 ans peut se porter candidat. Mais la nature de ces nouveaux projets fait qu’ils sont tout de même plus faciles à déjouer. Mais surtout, cela nous enseigne que le Califat islamique est sur une pente descendante, au point d’en être réduit à utiliser des bizuts. En l’espace d’un an, il faut dire qu’il a perdu pas mal de terrain, de ressources et de combattants : en somme, il subit de lourdes pertes. Daech continuera donc naturellement à être un danger pour la population dans les prochaines années, mais il me semble évident que ses plus « belles » années sont déjà derrière. Soit dit en passant, j’ai bien apprécié ce congrès aux USA. Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce séminaire à New York. Suivez le lien.

    conf2

     
  • admin3600 15 h 47 min le 25 November 2016 Permaliens
    Étiquettes : , influence   

    Facebook est l’arme fatale 

    Pourquoi une entreprise qui “faisait entendre des voix en Iran et en Égypte en fait taire d’autres ici??” L’éditorialiste conservateur américain Glenn Beck posait récemment cette question dans un billet (publié sur Facebook, bien sûr). Le 18?mai, en compagnie d’autres conservateurs, il a rencontré Mark Zuckerberg, le patron du réseau social le plus populaire du monde, pour discuter des accusations selon lesquelles Facebook aurait bloqué l’affichage de sujets conservateurs sur sa plateforme. M.?Zuckerberg nie la partialité. Le sénateur républicain John Thune a demandé à Facebook de fournir plus d’informations sur le classement des sujets et des messages pour la journée du 24?mai. Cette inquiétude sur un parti pris libéral de Facebook reflète la vieille méfiance entre les conservateurs et la Silicon Valley, plutôt démocrate. Elle est exagérée. La censure présumée concerne une fonctionnalité de la version de Facebook pour ordinateur appelée “Sujets tendances”, mis en forme et sélectionnés par des employés. Elle ne s’applique pas au flux personnalisé central, sur lequel les utilisateurs passent la plupart de leur temps et où le contenu est choisi par des algorithmes. La priorité du réseau social est d’amener les gens à passer le plus de temps possible sur Facebook, ce qui signifie leur montrer le contenu le plus pertinent pour eux. Plus les gens passent de temps sur le réseau, plus Facebook vend d’annonces. Il n’a aucun intérêt à s’aliéner ses utilisateurs américains conservateurs. “Cette inquiétude sur un parti pris libéral de Facebook reflète la vieille méfiance entre les conservateurs et la Silicon Valley, plutôt démocrate. Elle est exagérée” Pourtant, ce tollé met en évidence un fait incontestable?: Facebook est un mastodonte dont l’influence politique ne cesse de croître. Le réseau social compte 1,6?milliard d’utilisateurs mensuels, dont 200?millions en Amérique. Les Américains passent en moyenne 30?% de leur temps d’Internet mobile sur les applications Facebook, dont Instagram et WhatsApp. Environ 90?% des utilisateurs américains adultes de Facebook y passent l’équivalent de deux journées de travail par mois. Facebook n’est plus seulement un lieu de socialisation virtuelle, mais une entreprise de médias qui peut façonner l’opinion publique. Facebook peut modifier l’humeur et le comportement politique des gens. En 2014, une étude a montré que voir des choses joyeuses ou déprimantes sur Facebook pouvait influencer l’humeur des utilisateurs. Une autre étude, publiée dans la revue ‘Nature’ en 2012, a déterminé que près de 340?000 personnes sont probablement allées voter lors des élections législatives de 2010 à cause d’un message vu sur Facebook, et qu’elles étaient encore plus susceptibles de le faire si l’appel à agir avait été partagé par un ami. Cette semaine, votre auteur a passé plus de temps que d’habitude sur Facebook, à faire des recherches et à procrastiner, et il a reçu une annonce ciblée pour s’inscrire aux primaires du mois prochain en Californie. Des appels à voter ou faire un don après une catastrophe naturelle ne sont pas rares. M.?Zuckerberg, qui a 32 ans, est idéaliste et parle souvent de rapprocher les gens, d’améliorer l’éducation et de faire évoluer les politiques d’immigration. Dans des allocutions publiques le mois dernier, il a critiqué “les voix timorées qui bâtissent des murs et écartent les personnes qu’elles considèrent différentes”. M.?Zuckerberg a droit à ses opinions, mais ses opinions politiques ont peu de chances d’influencer les informations offertes aux utilisateurs. Comme Google, qui utilise un algorithme pour classer ses résultats, Facebook a affiné les siens pour générer un flux RSS personnalisé en fonction de ce que le réseau sait sur chaque utilisateur, dans le but de les garder intéressés le plus longtemps possible. Si l’on considère que la réglementation américaine stipule que les chaînes de télévision ne peuvent pas faire de différence entre les annonceurs (et doivent offrir le taux le plus bas à tous les candidats qui diffusent des spots publicitaires), aucune règle semblable ne s’applique à Facebook ou à ses pairs. L’opacité de Facebook quant à la manière dont il classe les contenus et leur affichage continuera à faire enrager ceux qui soupçonnent des coups bas. Les politiques peuvent faire pression sur Facebook pour en savoir plus sur la façon dont ses algorithmes fonctionnent, mais l’entreprise n’est pas obligée de leur répondre. Les utilisateurs devront croire – comme ils le font avec Google – que le business model de l’entreprise limite les risques de parti pris. Être impartial est très rentable, et Facebook a tout à gagner en vendant de la publicité à tout le monde. Selon Borrell Associates, qui suit les dépenses de marketing, cette année, les candidats aux élections (y compris les élections locales et celles des États, sans mentionner la présidentielle) vont dépenser plus d’un milliard de dollars en publicité en ligne, 50 fois plus qu’en 2008. Facebook, comme Google, espèrent se tailler la part du lion.

     
  • admin3600 15 h 46 min le 25 November 2016 Permaliens
    Étiquettes : déficit, euro, monnaie   

    Tempête en vue sur l’euro 

    Jusqu’à présent, les marchés financiers n’ont pas bronché à l’idée d’un départ du Royaume-Uni de l’Europe. A priori en effet, ils ne croient pas à cette éventualité et de toute façon, la monnaie unique resterait en dehors du coup. Attention toutefois, des analystes comme Nicolas Baverez anticipent, s’il y a Brexit, une relance de la crise de la zone euro suite à l’incertitude créée. La réalité est plus cruelle?: le risque d’instabilité existe dans tous les cas de figure. Sortie ou pas des Anglais, les fragilités de la zone euro peuvent au moindre prétexte tourner au drame financier. Bien sûr, la BCE est en alerte avec un système anti-missile performant, mais son bouclier n’arrêtera pas tout. C’est pourquoi Hollande “le conceptuel” imagine déjà un plan B de sauvetage alors que Merkel “la pragmatique” se méfie des idées “un peu faciles” de ses amis français. “Des analystes comme Nicolas Baverez anticipent, s’il y a Brexit, une relance de la crise de la zone euro suite à l’incertitude créée. La réalité est plus cruelle?: le risque d’instabilité existe dans tous les cas de figure” Vu de Berlin, le barreur de l’Élysée n’a pas fait ses preuves – même par temps calme. C’est le principal obstacle à une refondation intelligente. Alors que l’Europe à vingt-huit connaît une montée sans précédent de l’état d’esprit populiste et sombre dans des cassures multiples, il est pourtant urgent de consolider l’avenir de la monnaie unique. L’euro souffre en effet de deux contusions majeures, de deux failles structurelles, toujours au bord de la déchirure au moindre choc, qu’il convient de traiter. C’est sous la ligne de flottaison que se passe le plus grave?: l’arrêt de la circulation des capitaux entre les États. Un comble pour une zone monétaire?! Ce dysfonctionnement est souterrain car invisible à l’œil nu du grand public. C’est le premier “souci” de la BCE que l’épargne excédentaire du Nord, Allemagne et Pays-Bas en tête, n’irrigue plus le financement des investissements du Sud. Cette segmentation s’explique par une multiplicité de divergences. Cela va de la situation financière des banques à la solvabilité des emprunteurs privés et à l’étendue des déficits de finances publiques, en passant par la faiblesse de la rentabilité du capital – comme en Italie et en Grèce notamment. La Recherche économique de Natixis, qui liste ces points, ajoute que sans les interventions de la BCE, via le “quantitative easing” (QE ou achat de titres publics), il y aurait le retour à des écarts dommageables de taux d’intérêt entre les différents pays. L’accès au financement extérieur redeviendrait dissuasif pour certains. “C’est le premier “souci” de la BCE que l’épargne excédentaire du Nord, Allemagne et Pays-Bas en tête, n’irrigue plus le financement des investissements du Sud.” Pour l’éviter, Mario Draghi, le président de la BCE, habille ses tirs d’artillerie “QE” du voile pudique de la lutte contre la déflation. En réalité, Francfort tient à bout de bras la solvabilité des emprunteurs dans les pays périphériques de la zone et masque les disparités dans la qualité des signatures. Sans cela, le spectre d’une nouvelle crise financière réapparaîtrait aussitôt. Au-delà des rodomontades habituelles contre les créanciers, c’est bien ce qu’a compris le gouvernement grec?: pour éviter la faillite, mieux vaut conserver le parapluie de l’euro et de Draghi. La seconde contusion “majeure” est en revanche en permanence sur la place publique. L’économiste Jacques Sapir est le procureur de service?: “l’euro n’est pas une monnaie car elle ne correspond pas à une autorité politique. C’est un régime de changes fixes, qui peut s’apparenter dans les faits à l’étalon-or. Il n’y a donc plus de flexibilité par le taux de change. En conséquence, l’euro est un facteur de récession car l’ajustement se fait par le marché du travail, les salaires et les quasi-salaires”, expliquait-il récemment aux Dialogues du Matin de l’Institut Diderot. “Il n’y a plus de flexibilité par le taux de change. En conséquence, l’euro est un facteur de récession car l’ajustement se fait par le marché du travail, les salaires et les quasi-salaires” Ce schéma est celui de la “dévaluation interne” dont témoigne la course à la compétitivité-coûts entre les 19 États membres. Dans un premier temps, c’est un jeu à somme nulle qui débouche dans un second temps sur des spécialisations productives différenciées, entraînant elles-mêmes de fortes disparités dans les niveaux de revenus. Au lieu d’aller vers davantage d’harmonisation, la zone euro s’enferre dans une hétérogénéité croissante. Comment remédier à ces deux failles structurelles?? À plusieurs reprises, François Hollande a mis sur la table des solutions. Notamment le 12?mars dernier, lors de la réunion à l’Élysée des dirigeants sociaux-démocrates européens?: “ceux qui sont dans la zone euro veulent aller encore plus loin. D’où l’idée d’un budget de la zone euro et d’un gouvernement de la zone euro”. C’est le “dada” des Français, leur plan B. Le nouveau gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, confirme?: “le volet le plus urgent de la réforme concerne la mise en place d’une institution forte dirigée par un ministre des Finances de la zone euro, afin de coordonner pleinement les politiques budgétaires et structurelles nationales”. “Le plus urgent concerne la mise en place d’une institution forte dirigée par un ministre des Finances de la zone euro, afin de coordonner pleinement les politiques budgétaires et structurelles nationales” Pour renouer avec une circulation fluide des capitaux entre les capitales de la zone euro, il faut pousser les feux de la coordination. Il s’agit d’institutionnaliser la capacité à coopérer. Et arriver ainsi à ce que les 8?% de PIB d’excédent commercial de l’Allemagne reviennent à 2?%, à ce que les capitaux “made in Germany” retrouvent le chemin du sud de la zone euro, au lieu de partir ailleurs dans le monde. Fort bien.

     
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